SiddharthaGautama

Le Bouddhisme, c'est une religion ou une philosophie

Le bouddhisme est à la fois une religion et une philosophie. Ses origines remontent à l’Inde aux VIe-Ve siècles av. J.-C., suite à l’éveil de Siddhartha Gautama à Bodhgaya dans le Bihar et à la diffusion de son enseignement1. Contrairement à certaines religions, le bouddhisme ne croit pas en un dieu créateur spécifique. Il est non-théiste, ce qui signifie qu’il ne considère pas l’existence d’un Dieu tout-puissant. Cependant, la vénération et le culte du Bouddha historique, Siddhartha Gautama, jouent un rôle important dans certaines écoles bouddhistes, notamment le Theravāda et le Mahāyāna1. En 2018, environ 623 millions de personnes se considéraient bouddhistes dans le monde, faisant du bouddhisme la quatrième religion mondiale en termes de nombre de pratiquants1. Bien que sa popularité ait diminué au XXe siècle, il reste une voie spirituelle et philosophique profondément influente.

Le bouddhisme est à la fois une religion et une philosophie. Contrairement à certaines religions, il ne croit pas en un dieu créateur spécifique. Le Bouddha historique, Siddhartha Gautama, est vénéré, mais il n’est pas considéré comme une divinité. Au lieu de cela, le bouddhisme vise à libérer les êtres sensibles de la souffrance et à atteindre l’état transcendant de la bouddhéité. Bien que des divinités existent dans certaines écoles bouddhistes, elles ne sont pas comparables à un Dieu créateur. Le bouddhisme considère que chaque être sensible peut devenir un bouddha, mais ce n’est pas une divinité au sens théiste

Dans le bouddhisme, la mort est considérée comme une transition plutôt que comme une fin absolue. Voici quelques croyances spécifiques sur l’après-vie selon cette tradition:

La renaissance

Bouddha enseigna que la mort n’est qu’un passage d’une vie à l’autre. Lorsque la vie humaine se termine, nous ne mourons pas vraiment, mais nous renaîtrons dans une nouvelle existence. Ce processus de renaissance est lié au concept de karma, qui influence notre prochaine incarnation.

L’impermanence

Le bouddhisme souligne le changement constant dans nos vies. La mort est vue comme le détachement de l’esprit du corps humain, pouvant être le début d’une nouvelle vie. L’enseignement de Bouddha sur les Quatre Nobles Vérités indique que la souffrance est à l’origine de l’impermanence, car elle pousse l’homme à rechercher le bonheur et à évoluer sans cesse.

La conscience continue

Lorsqu’une personne meurt, ses souvenirs sont libérés de son subconscient sous forme d’esprit. Des énergies sont également libérées de son corps en décomposition, cherchant un autre corps pour s’incarner.

En somme, le bouddhisme considère la mort comme une étape naturelle et encourage la préparation spirituelle pour les transitions futures.

En somme, le bouddhisme considère la mort comme une étape naturelle et encourage la préparation spirituelle pour les transitions futures.

Pour les Bouddhistes, d'atteindre la Bouddhéité est l'ultime objectif

Atteindre la bouddhéité signifie parvenir à l’état suprême de l’illumination dans la pratique bouddhiste. C’est l’objectif ultime pour les pratiquants bouddhistes. Pour y parvenir, ils doivent cultiver un esprit paisible, compatissant et généreux dans leur vie quotidienne1. Selon le bouddhisme de Nichiren, réciter le mantra “Nam-myōhō-renge-kyō” est une pratique concrète pour atteindre la bouddhéité en cette vie2. Ce mantra est considéré comme l’essence même du Sutra du Lotus, révélant le principe de la relation d’inclusion mutuelle entre chaque instant de vie et tous les phénomènes2. En d’autres termes, il s’agit de percevoir le merveilleux principe inhérent à tous les êtres vivants et à tous les phénomènes.

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